Faites toujours de votre mieux
« Faites toujours de votre mieux »…
…c’est le 4ème accord toltèque qui concerne l’application des trois premiers, (que vous retrouvez ici)
Ceci me ramène à mon enfance. Périodiquement on pouvait lire dans mon « carnet journalier » : « Anne-Lise peut faire mieux ! » Et mon père qui nous répétait sans cesse, à mes frère et soeur, « Tout ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait !
Ces phrases répétitives, qui me font sourire aujourd’hui, m’ont profondément agacées dans mon enfance et adolescence. Je prenais ceci pour de la morale; mais finalement elles se sont bien ancrées dans mon système de croyance et font même partie de mes principales valeurs 😉 Merci papa ! oui j’essaie de toujours faire de mon mieux !
Attention ! Faire de son mieux ce n’est pas devenir trop perfectionniste ou pinailleur. Selon l’écrivain des accords toltèques, Don Miguel Ruiz, faire de son mieux c’est :
Vivre son existence intensément, être productif, être bon envers soi-même.
C’est passer à l’action car c’est dans l’action que nous serons intensément heureux. Faire de son mieux signifie agir parce que nous en avons envie, et non parce qu’il le faut, ni pour essayer de faire plaisir à qui que ce soit, ni parce que nous attendons une récompense.
Si nous aimons ce que nous faisons, nous faisons simplement de notre mieux, alors nous jouissons pleinement de la vie. Nous nous amusons. Il n’y a plus de place pour la frustration et l’ennui. Nous ne laissons aucune chance à notre juge intérieur de nous culpabiliser ou de nous critiquer. Nous apprenons à nous accepter devenons conscient de nos erreurs, et apprenons à lâcher-prise.
Il était une fois un homme qui voulait transcender sa souffrance. Il se rendit à un temple bouddhiste pour trouver un maître qui puisse l’aider. Quand il trouva le maître, il lui demandea : « Maître, si je médite quatre heures par jour, combien de temps me faudra-t-il pour atteindre la transcendance » ?
Le Maître le regarda et lui dit : « Si tu médites quatre heures par jour, peut-être parviendras-tu à transcender ton existence dans dix ans. »
Convaincu qu’il pouvait faire mieux que cela, l’homme lui demanda : « Maître et si je méditais huit heures par jour, combien de temps cela me prendrait-il « ?
Le maître le regarda et lui répondit : « Tu n’es pas là pour sacrifier ta joie ni ta vie. Tu es là pour vivre, pour être heureux et pour aimer. Si tu fais de ton mieux en méditant deux heures, mais que tu y consacres huit heures à la place, tu ne feras que te fatiguer, tu passeras à côté de ton objectif et tu n’apprécieras pas ton existence. Fais de ton mieux, et peut-être apprendras-tu que, peu importe la durée de ta méditation, tu peux vivre, aimer et être heureux »
Etre dans l’action, c’est vivre pleinement !
L’inaction est une manière de nier la vie. C’est avoir peur d’être vivant, de prendre des risques, d’exprimer qui nous sommes.
Nous pouvons avoir beaucoup d’idées dans notre tête mais ce qui fait la différence, c’est le passage à l’acte.
Agir c’est être vivant, c’est prendre le risque de sortir de sa coquille et d’exprimer notre rêve !